IN DARKNESS LET ME DWELL
(Dans l'obscurité que je demeure)
Encre de Chine sur papier Arches
57x77 cm
2018
D’après JOHN DOWLAND (musicien anglais du XVII° siècle)
Le paradoxe de partir de la feuille blanche et par l'ajout incessant de noir, faire émerger la lumière.
Chercher, grâce au papier et à l’encre de Chine, ce ressenti de la musique.
Dégager une douceur rugueuse, une âpreté veloutée : Dans le velours du vide universel (Ossip Mandelstam)
"Dans l'obscurité, que je demeure, le sol sera ma douleur,
Le toit le désespoir pour exclure toute lumière joyeuse de moi,
Les murs de marbre noir qui sont humides pleureront toujours,
Ma musique produira des sons discordants et infernaux pour éloigner le sommeil amical.
Ainsi marié à mes malheurs et couché dans ma tombe,
Oh, que je meure vivant, jusqu'à l'arrivée de la mort."
[Pour les curieux, une interprétation de : Sting]
IN DARKNESS LET ME DWELL
Détail
IN DARKNESS LET ME DWELL
Détail
HORS DU NOIR 1
Huile sur bois
18x24 cm
2018
HORS DU NOIR 1
Détails
2018
HORS DU NOIR 2
Huile sur bois
18x24 cm
2018
HORS DU NOIR 2
Détail
2018
HORS DU NOIR 3
Huile sur bois
18x24 cm
2018
HORS DU NOIR 3
Détails
2018
Préparation : la forme est littéralement tirée du noir.
Le noir comme base, départ d'où faire émerger la figure, le volume par la lumière.
À partir du Noir, travailler l'émergence.
À contrario des fonds blancs sur lesquels je positionne les ombres, sur lesquels je creuse, donc.
Soit un coffret à cigares fourni par un amateur d'art et de cigares qui possède déjà plus de soixante coffrets ainsi "habités" par des artistes, tourner, retourner la boîte, prendre en compte son propre travail et le contenu évaporer : voici.
Acrylique sur bois
Travail au pinceau
27,5x17,5 cm
2018
Couvercle
Dessous du couvercle avec adresse
Intérieur de la boîte
Travail dans la profondeur de 5 cm
CARIATIDE
Gouache sur papier noir
10x15 cm encadré
2018
Une nouvelle approche par le pinceau, car je dessine au pinceau sans attaque au crayon ; seulement avec quelques ronds de poignet avant de se lancer comme pour un paraphe.
Grâce à la finesse, à la nervosité des poils du pinceau, le travail se rélève différent et différemment.
Je laisse apparaître le trembler, l'incertitude du trait qui pose le dessin. Le pinceau aux longs poils que j'utilise pour les hachures laisse libre cours à un geste ample, souple et nerveux.
Dans le dessin au graphite, la figure émerge par les ombres tandis qu'ici, sur papier noir, ce sont les lumières qu'il faut faire monter : petite gymnastique du cerveau.
CARIATIDE
Gouache sur papier noir
10x15 cm
2018
CARIATIDE
Gouache sur papier noir
10x15 cm
2018
CARIATIDES
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