IN DARKNESS LET ME DWELL
(Dans l'obscurité que je demeure)
Encre de Chine sur papier Arches
57x77 cm
2018
D’après JOHN DOWLAND (musicien anglais du XVII° siècle)
Le paradoxe de partir de la feuille blanche et par l'ajout incessant de noir, faire émerger la lumière.
Chercher, grâce au papier et à l’encre de Chine, ce ressenti de la musique.
Dégager une douceur rugueuse, une âpreté veloutée : Dans le velours du vide universel (Ossip Mandelstam)
"Dans l'obscurité, que je demeure, le sol sera ma douleur,
Le toit le désespoir pour exclure toute lumière joyeuse de moi,
Les murs de marbre noir qui sont humides pleureront toujours,
Ma musique produira des sons discordants et infernaux pour éloigner le sommeil amical.
Ainsi marié à mes malheurs et couché dans ma tombe,
Oh, que je meure vivant, jusqu'à l'arrivée de la mort."
[Pour les curieux, une interprétation de : Sting]
IN DARKNESS LET ME DWELL
Détail
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