"NOTRE BESOIN DE CONSOLATION EST IMPOSSIBLE À RASSASIER"
(Titre emprunté au texte de Stig Dagerman)
Huile sur toile
146x114 cm
2021
Dans cette construction en triangle, deux corps intimement liés, des objets prosaïques tirés du quotidien et un crâne.
L’association crâne/objets amène la référence de la Vanité mais ces peintres-là, des XVI°, XVII° associaient leur savoir faire à la représentation d’objets rares, précieux, variant les matières afin de montrer la virtuosité de leur peinture; rien de tel ici, du plastique, du métal, des surfaces froides et lisses: une Vanité contemporaine.
Deux figures enchâssées dans une mélancolie des regards.
Enchevêtrements des lignes des corps en lumière, les lignes rompues auxquelles répondent les courbes et les couleurs des objets.
Le regard est appelé à glisser sur ces corps, à les effleurer comme la lumière puis ricocher sur le bas à droite de la toile, appelé, convoqué par les couleurs.
Seul le crâne semble sourire dans cette mélancolie des figures et cette dérision des objets représentés
Nos temps actuels de contacts restreints, de distanciation sociale me poussent à cette mélancolie des étreintes représentées.
"NOTRE BESOIN DE CONSOLATION EST IMPOSSIBLE À RASSASIER"
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