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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:08

 

 

 

LES ÉRINYES

 

LES ÉRINYES

Huile sur toile 146x114cm

2013

 

 

Les Erinyes, divinités chtoniennes nées des gouttes de sang tombées sur Gaia, la Terre, lorsque Cronos mutila Ouranos, sont les esprits femelles de la justice et de la vengeance.

Elles seront baptisées Furies par les Romains. Virgile en dénombre trois qu'il appelle Alecto (l'implacable), Mégère (la malveillante) et Tisiphoné (la vengeresse du meurtre).


Leur fonction principale consistera à persécuter les humains coupables de ne pas respecter les lois de la nature et de la parenté.
Les hommes, incapables de punir les crimes les plus graves, demanderont aux Erinyes de poursuivre les meurtriers.
Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature tels que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille.

 

 

Cette toile est imprégnée des désastres des naufrages qui cernent l’ile de Lampedusa, drames des migrants. Je me suis permis de convoquer les Érinyes et principalement Tisiphoné, la vengeresse du meurtre.
Ahuries, hébétées devant le désastre, elles sont là.

 

 

Les Euménides Eschyle


"Allons, nouons la chaîne dansante : nous voulons clamer notre chant d’horreur, et dire comment notre troupe distribue leurs lots aux mortels.
[...]
Mais, quand un criminel , pareil à celui-ci cache ses mains ensanglantées, témoins véridiques, nous venons au secours des morts, et, devant lui, pour qu’il paie sa dette de sang, implacables nous surgissons.
[...]
Mais, pour notre victime, voici le chant délire, vertige où se perd la raison, voici l’hymne de Érinyes, enchaîneur d’âmes,
chant sans lyre, qui sèche les mortels d’effroi.
Le lot que pour jamais m’a filé la Parque inflexible, c’est de faire escorte au mortel qu’une fureur a jeté dans les voies du meurtre, jusqu’à ce qu’il descende en enfer ; et, pour lui, la mort même ne sera pas -tant s’en faut!- la délivrance.  
[...]
Les gloires humaines les plus augustes sous les cieux fondent et se perdent humiliées dans la terre sous l’assaut de nos voiles noirs et les maléfices de nos pas dansants."

 

 

 

LES ÉRINYES

 

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Détail

 

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