LES PLEURANTES
Huile sur toile en deux panneaux 154x100cm
2010
À Pleureuses, j'ai préféré Pleurantes.
J'aime la lourdeur, la pesanteur du participe présent.
De plus,Pleureuses, le terme était trop connoté dans la représentation, trop dans l’extériorité de la douleur.
Après BAUBÔ, cette toile découle de la description de la dépression de Déméter faite par Homère: «le visage défait, le corps rétracté, elle semblait une vieille femme, portant la tête basse, le regard éteint, fatigué...»
Pas de liaison des corps apposés.
Les corps vides du deuil.
Corps faibles, débiles. Toujours la chair, Memento mori.
Rien de lisse là dedans.
Comme le corps, la touche porte le temps, en est le témoin, à travers les strates (jus, coulures,..). Aux défauts du corps correspondent les strates de couleurs déposées, l’effleurement des couches successives laissant apparaître chacune d’elles.
Détail
Détail