QUOI? 1
Huile sur toile 100x81cm
2011
QUOI? 2
Huile sur toile 55x46cm
2011
QUOI? 3
Huile sur toile 55x38cm
2011
L’oeillet dans la main comme une misérable ombrelle, pour tenter de ne pas perdre l’équilibre : vain et grotesque.
Difficile de représenter une fleur sans tomber dans la mièvrerie: de rage, l’oeillet, je l’ai effacé. Ne reste que la béance de la tache. une tache dans le cou, une tige portant une tache et le regard interloqué d’un questionnement sans fond. Un regard comme pris au dépourvu.
Là, le crâne nu se veut comme un brouillage : ce personnage tend à une dilution asexuée, à «l’universalité».
Dirck JACOBSZ, Pompejus Occo 1531
L’oeillet traditionnellement la métaphore de la fragilité des choses terrestres.
Thème récurrent dans les vanités des XV° et XVI° siècles repris aussi par Otto Dix dans un travail utilisant la technique des primitifs flamands.
Otto Dix, Autoportrait 1912