20 janvier 2010
3
20
/01
/janvier
/2010
09:04
VOILE DE SILENCE 1
huile sur toile 24x24cm
2010
«...la mort rompt enfin le silence dont doit s’entourer une vie de femme rangée : le silence de la sôphrosunê, sagesse féminine qu’il est difficile de ne pas réduire à un strict exercice de la chasteté conjugale, et tout à la fois silence de l’anonymat...»
«Vouées, par leur statut et leur nécessaire sagesse, à un pudique voile de silence...»
Thucydide et Périclès définissent "la vertu d’une femme par l’épaisseur du silence qui l’entoure".
La Grèce au Féminin sous la direction de Nicole Loraux
VOILE DE SILENCE 2
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 3
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 4
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 5
huile sur toile 24x24cm
2010
huile sur toile 24x24cm
2010
«...la mort rompt enfin le silence dont doit s’entourer une vie de femme rangée : le silence de la sôphrosunê, sagesse féminine qu’il est difficile de ne pas réduire à un strict exercice de la chasteté conjugale, et tout à la fois silence de l’anonymat...»
«Vouées, par leur statut et leur nécessaire sagesse, à un pudique voile de silence...»
Thucydide et Périclès définissent "la vertu d’une femme par l’épaisseur du silence qui l’entoure".
La Grèce au Féminin sous la direction de Nicole Loraux
VOILE DE SILENCE 2
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 3
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 4
huile sur toile 24x24cm
2010
VOILE DE SILENCE 5
huile sur toile 24x24cm
2010
Dans le silence, les images travaillent le silence.
Du silence de l’atelier, travailler cette négation de la parole, cette parole tue.
Nier le visage, obstruer la bouche porte atteinte à la parole même : silence imposer.
Travailler le déplacement de la parole au regard : peindre est aussi donner à voir un regard.
Ici, le regard est hagard, hébété. Un repli, une résignation refoulée vers l’intériorité. L’intériorité est alors une compensation à l’être absent au monde, intériorité de la pensée.
Du silence de l’atelier, travailler cette négation de la parole, cette parole tue.
Nier le visage, obstruer la bouche porte atteinte à la parole même : silence imposer.
Travailler le déplacement de la parole au regard : peindre est aussi donner à voir un regard.
Ici, le regard est hagard, hébété. Un repli, une résignation refoulée vers l’intériorité. L’intériorité est alors une compensation à l’être absent au monde, intériorité de la pensée.