Huile sur toile 81x100cm
Huile sur toile 22x27cm et 18x12cm
Cherchant des masques dans des magasins de farces et attrapes, ne trouvant que des masques d'animaux, je me suis penchée sur la question animale.
Ces jeux de masques en parallèle avec le corps ont fait émerger l'image du Gille de Watteau. Alors dans la continuité du travail et ce chevauchement, croisement texte-image, il fallait dire l'ahurissement, l'hébétude du corps donné, livré comme celle du regard animal.
« ...dans l'ouverture humide de l'œil qui voit, qui voit ce qu'il ne peut saisir et qui, saisissant qu'il ne saisit pas, regarde, regarde sans fin. » Jean- Christophe Bailly Le Versant Animal
Travailler ce croisement humanité-animalité c'est essayer de travailler dans cette « nappe phréatique du sensible » commune aux deux.
L'achat de masques m'a donc menée de façon très prosaïque et accidentelle vers la question de l'animalité. Et dans cette peinture qui revendique le grotesque et l'absurdité, cet accident-là était une vraie aubaine.