La recherche se laisse guider par « une inextricable pelote de cheminements aveugles » (Jean-Christophe Bailly) dans lesquels la lecture apporte ces liens, ces ponts qui aident le travail plastique, le fait déborder, rebondir.
Ce travail sur le lien veut jouer sur la polysémie du terme, en utilisant « l'aspect rhizomatique du déploiement » (J-C Bailly). La notion de lien renvoie aussi bien à la liaison, au pont qu'à l'entrave, la strangulation, la contention.
Formellement, je travaille dans cette chaîne de relations autour de la main, espace de liaison : la main comme sujet (les toiles), la main comme outil (la broderie). Ce déploiement autour des toiles s'opère par le biais de la broderie. Ici, sur des bandes Velpeau déployées comme des phylactères d'où glissent des mots psalmodiés.