XGM25
Huile sur cuivre
et
Huile sur toile
10x15 cm
2025
Je termine mon travail sur la transition de genre d’un de mes enfants par deux miniatures (huile sur cuivre et huile sur toile) en référence au roman ORLANDO de Virginia Woolf et au YOUNG MAN AMONG ROSES de Nicholas Hilliard, miniaturiste élisabéthain dont j’aime la mélancolie immergée dans le végétal.
La miniature, un format pour l’intime.
XGM25
Huile sur cuivre
15x10 cm
2025
XGM25
Huile sur toile
15x10 cm
2025
XGM25
Gouache sur cartes à jouer
8,5x5,5 cm
2025
Ici, je continue mon travail sur la transition de genre de l’un des mes enfants et comment son corps s'est transformé.
D’une façon plus ludique, à travers des cartes à jouer, je joue moi-même à transformer les personnages
Prendre, un peu, le Valet comme modèle, ce personnage de l’entre-deux, de la fluidité et travailler cette fluidité par ajout, couture, jeu sur les déterminants de genre.
XGM25
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XGM 25
Gouache sur papier Arches
11x7 cm
2025
Ce travail s’est imposé à moi.
Je ne suis, là, qu’une mère qui observe la transition de genre d’un de ses enfants.
Je ne fais que réagir avec mes moyens.
Ces travaux-ci veulent rendre compte d’un corps en cours de transformation, d’une transformation voulue.
Nous rencontrons notre environnement à partir de notre corps. Cette pelure habitée est notre interface.
Et cet interface de naissance ne correspondait pas à un de mes enfants qui a donc décidé d’en changer.
La nécessité d’exprimer plastiquement cette transformation que simplement je contemple et accompagne.
Techniques mixtes mêlant graphite et fil rouge.
Le dessin, la couture comme les sutures après la mastectomie.
De petites peintures à la gouache
ORLANDO, ce roman de Virginia Woolf qui débute au XVI° siècle et dans lequel le personnage éponyme change de genre au cours des siècles est une référence pour la transidentité et la fraise, (ce col de lingerie formé de plis) est presque devenu l’objet de mode de ralliement de la transition de genre, de la fluidité.
Tout un tas de clins d’oeil
Ces petits formats dans leur préciosité sont comme un écrin de protection.
XGM 25
Gouache sur papier Arches
12x11 cm et 11x7 cm
2025
XGM 25
Graphite, gouache et fil sur papier BFK Rives
2025
HUILE SUR PAPIER ARCHES
130x195 cm
2025
La Parabole des Aveugles de Brueghel est un tableau qui me hante par son illustration de la vulnérabilité et de l’inconséquence humaine.
Une ligne humaine appelée à une chute certaine, annoncée par leur fragilité-même, leur cécité.
Je reprends cette ligne humaine
La nudité accentue la fragilité. Les corps sont immergés, enrobés de végétaux, faisant ainsi un tout.
Mais par aveuglement, les personnages ne prêtent pas attention à leur environnement…
J’aime travailler sur ce beau papier, sur sa richesse généreuse qui permet les couches, les repentirs et ainsi exprimer la profondeur par les glacis.
LA PARABOLE DES AVEUGLES
BRUEGHEL
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L'OEIL DE L'ÂNE
Huile sur toile
46x38 cm
2025
En bas, à gauche, au pied du Gilles de Watteau se trouve la face d’un âne et son oeil unique.
Là, son regard simplement là, dans sa pure et unique présence.
Sa présence sur la toile est une réplique de celle de la masse blanche du Pierrot : une présence sans démonstration.
Sa présence sous les quolibets des humains qui l’entourent me rappelle EO le film de Jerzy Skolimovski.
J’ai repris ce regard dissimulé dans un feuillage, ce même oeil unique qui émerge, benoît.
Ma toile reprend les codes du portrait avec une ouverture, une fenêtre…ici le châssis est réduit à un carré d’opacité et une ligne comme un rebord.
Je revisite, je peins avec mon musée imaginaire une humanité benoîte sans prise avec le réel, vulnérable.
PIERROT (ou LE GILLES)
Antoine Watteau
L'OEIL DE L'ÂNE
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NOEUDS
Huile sur toile
30x30 cm
2025
Le lierre se nourrit de l’abandon, se réapproprie un lieu et le fixe
Le lierre enserre, emmêle, tisse, fait maillage.
Ici, le lierre entrelace, lie cet emmêlement de doigts et à la fois le couvre
Le motif du lierre est une redondance des mains enlacées
Lierre et mains font un maillage de liens
NOEUDS
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LA DÉPLORATION
Huile sur toile
65x54 cm
2025
Une vulnérabilité humaine, faible et inconséquente qui ne sait que se renfermer dans une déploration vaine, une figure humaine immergée dans le végétal : un végétal comme un abri.
Face au réalisme de la représentation du corps, je lâche ma peinture pour le végétal, pour une simple suggestion du feuillage. Je travaille des glacis dans une totale liberté de représentation, un lâcher-prise du geste.
J'aime travaillé ces contrastes autant dans l'intention que dans le geste de peindre.
LA DÉPLORATION
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