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20 septembre 2024 5 20 /09 /septembre /2024 11:46

 

PAPIER PEINT

Huile sur papier Arches

250x115 cm

2024

 

 

Une grande bande de papier Arches travaillée pour un accrochage.

Je conçois l'accrochage avant même la réalisation des tableaux qui en prendront part.

 

L'espace de la toile est pour moi un espace extrait d'un tout qui le dépasse, dont il n'est qu'un morceau sur lequel le regard se focalise.

Cet espace restreint est un espace de jeu pour moi, un espace à habiter mais un espace qui indique aussi ce qui le déborde.

En coupant, en tronquant la figure, j'indique un hors-champ, un "au-delà" : ça déborde.

 

Avec les papiers peints, je travaille ce débordement, ce qu'il y a en dehors de l'espace du tableau.

Ce petit hors-champ devient une scénographie d'accrochage; chaque nouveau tableau n'est pas conçu comme unique, seul mais dans un "à l'entoure" dont il fait partie.

PAPIER PEINT : huile sur papier
PAPIER PEINT : huile sur papier
PAPIER PEINT : huile sur papier
PAPIER PEINT : huile sur papier
PAPIER PEINT : huile sur papier

PAPIER PEINT

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23 août 2024 5 23 /08 /août /2024 14:25

 

LES JOUR DU DÉPASSEMENT

Gouache sur carnet Moleskine

21x312 cm

2024

 

Le jour du dépassement est  la date « à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète est capable de produire en un an pour régénérer ses consommations ou absorber les déchets produits ».

 

En 2024, c’était le premier août... 

 

Sur un carnet Moleskine de format japonais (21x312 cm), j’ai peint vingt-quatre gouaches (13x10 cm), toute une ribambelle de figures comme des brèches dans le végétal.

 

Cette pièce est une trouée de questionnements, je convoque mes petites figures fragiles et ridicules comme les différentes attitudes face au changement climatique.

Dans la linéarité et la redondance du carnet se déploient des expressions corporelles et faciales entre angoisse et dénie.

 

LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet
LE JOUR DU DÉPASSEMENT : gouache sur carnet

LES JOUR DU DÉPASSEMENT

2024

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25 juillet 2024 4 25 /07 /juillet /2024 16:06

 

DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES

Huile sur toile

Triptyque 61x114 cm

2024

Morcellement, diffraction 

Le triptyque permet de pointer la divergence. 

En fractionnant, il est possible de jouer sur les différences entre les panneaux, de l’accentuer.

 

Une symétrie autour d’un personnage immergé dans la profondeur du feuillage.

 

Un rebondissement, une redondance qui aboutit à ce personnage et son geste maniériste.

Les panneaux externes jouent sur des lumières, des ombres de feuillages et abordent une certaine abstraction.

 

J’aime ce travail de superposition, un recouvrement de certaines parties.

Ça s’élabore très lentement, rien n’est défini dans la conception, c’est la peinture qui commande.

Une abstraction colorée apparaît dans mon travail tandis que la figure se dilue….

Dilution, recouvrement.

DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile

DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES

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DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile
DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES : huile sur toile

DE FEUILLES ET DE LUMIÈRES

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19 juin 2024 3 19 /06 /juin /2024 09:17

 

NU-ÉES

Huile sur toile

180x80 cm

2024

Quand une petite pièce (des nuages) de circonstance faite en septembre dernier sème ses graines et réapparaît au gré du travail…

Ce corps s’enfonçant dans les nuées a petit air de XVIII° siècle, une réminiscence de Watteau, de Boucher; toutes proportions gardées!

Et la cellulite, outre la revendication du corps réel, est un hommage à Courbet qui fait aimer les défauts.

 

Je poursuis mon exploration de la réalité corporelle toujours dans ce plaisir de peindre, dans le questionnement du détail. Un exploration d’un corps revendiqué, d’un corps vécu qui a vécu, aussi! 

 

La texture de l’huile me permet d’allier rendu de la peau et celui des nuages. J’ai plaisir à scruter et à rendre les défauts de la peau (la cellulite) avec réalisme mais mon utilisation de l’huile se veut d’une grande douceur.

Mon matériau, mon matériel, ma façon d’apposer la peinture, tout est douceur. Une douceur pour contrebalancer le réalisme.

 

Ce calme, pour autant, induit une disparition annoncée, la figure disparaît les nuées: une calme disparition .

NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile
NU-ÉES : huile sur toile

NU-ÉES

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2 juin 2024 7 02 /06 /juin /2024 15:58

 

DERRIÈRE 

Huile sur panneau

80x60 cm

2024

 

Je continue mon exploration de la dualité entre la nature et l’humain, entre symbiose et fragilité, dans l’espace clos du tableau et la profondeur des plans.

Un corps s'insère dans des plans successifs de feuillages. Un aplat translucide le couvre/cache en partie, un aplat qui survient pour troubler le regard et l'interroger. 

Et puis, encore, ces trouées de lumières, formes abstraites qui matérialisent un feuillage hors champ.

Mon travail est celui du recouvrement, toujours cette obsession du temps, du temps passé à peindre. 
J’aime me focaliser sur les détails (feuilles, corps), les transcrire, même s’ils doivent être recouverts.
Cette gratuité du geste dans le peindre m’amuse; je m’échine à une représentation minutieuse qui finalement disparaîtra.

Un peu comme une métaphore. 

DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau
DERRIÈRE : huile sur panneau

DERRIÈRE

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15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 10:23

 

NOS LIANES INFINIES

Huile sur panneau

120x60 cm

2024

 

L’espace du tableau est une brèche, à la fois temporelle et spatiale.

J’envisage mon support comme un templum, un espace délimité, le lieu d’observation qu’utilisaient les augures pour interpréter les présages; un arrêt, un espace et un temps d’arrêt et de réflexion.

 

Cet espace, je le conçois faisant partie d’un tout simplement suggéré. Les formes coupées (jambes, feuillage) indiquent ce hors champ; la scène se poursuit au-delà du tableau, elle déborde.

 

Le temps est présent, se manifeste par la technique de la peinture l’huile qui impose sa temporalité et ainsi que par la représentation d’un corps vieilli qui est dépôt, marquage du passage.

 

Les corps enchâssés en référence sont imbriqués dans une profondeur qui les englobe. Une profondeur faite de superpositions de feuilles, d’aplats translucides qui voilent les corps. 

Toute une végétation à la fois abris et envahissement.

 

Des liens, une complexité entre les figures, un jeu entre les figures et le végétal; un dialogue entre l’humain et le végétal.

 

 

« Faudra se serrer

Comme une forêt vierge

Faudra se mêler

Nos lianes infinies »

Bashung Dehors

NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau
NOS LIANES INFINIES : huile sur panneau

NOS LIANES INFINIES

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 14:06

 

BUÉE

Huile sur carton entoilé

40 cm de diamètre

2024

 

Le tondo, une nouvelle forme de support à expérimenter. 

Pour moi, le disque enferme, il n’y a pas d’échappatoire, ça tourne, ça gire sans fin sur un retour sur la figure.

 

À partir de la posture du DÉSESPÉRÉ de Gustave Courbet, toujours face au miroir, j’ai peint ce buste avec application.

Après cette retranscription fidèle du reflet, il y a une force, une joie débordante de se lancer, de se lâcher dans un geste non maîtrisé de recouvrement.

Jusqu’où aller, comment?

Des aplats translucides au spalter jusqu’à l’utilisation de chiffons et pinceaux secs , le propos est de cacher et laisser voir, de laisser « apparaître cette disparition », ce souffle, cette buée, cette réalité passagère.

Le lierre est venu conclure ces superpositions et travailler la profondeur.

 

En référence à la chevelure en paquet de CLOTHO de Camille Claudel, j’ai utilisé cette plante qui s’enroule comme une masse envahissante et cachant.

Le lierre acte cette disparition.

 

« Et moi seul seul seul

Comme le lierre fané des jardins de banlieue »

Jamais d’autre que toi

Alain Bashung

BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo
BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo
BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo
BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo
BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo
BUÉE : huile sur toile collée sur carton, tondo

BUÉE

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 10:31

 

SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT

Huile sur bois

50x50 cm

2024

Toute recherche se fait avec le « musée imaginaire » en tête et convoque des les représentations de l’histoire de l’art.

Ici, cette image d’un gisant, corps allongé au milieu de feuillage appelle la représentation d’Ophélie de John Everett Millais.

Les feuilles structurent l’espace, créent une profondeur sous laquelle apparaît le gisant , « Pâle dans son lit vert où la lumière pleut » (Rimbaud).

 

Depuis peu, je travaille à l’effacement de la figure ; après un travail abouti du corps, j’ajoute un glacis qui voile la représentation puis j’ajoute des feuilles, des taches, tout un vocabulaire qui semble à la fois protéger le corps abandonné et le diluer sous un couvert de végétation.

SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois
SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT : huile sur bois

SOUS LES FEUILLES, L'EFFACEMENT

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 16:52

 

SOUS LES FEUILLES 2

Huile sur panneau

80x40 cm

2024

 

Un corps disparaît à la fois sous une pluie de feuillage, un aplat, des taches. 

Une illustration de l’humain (>humus mais ces feuilles-là ne se décomposent pas encore) situé dans un espace qui l’intègre, le couvre … à sa juste place, non plus unique mais dans un tout.

 

SOUS LES FEUILLES 2 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 2 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 2 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 2 : huile sur panneau

SOUS LES FEUILLES 2

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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 08:59

 

SOUS LES FEUILLES 1

Huile sur panneau

80x40 cm

2024

SOUS LES FEUILLES 1 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 1 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 1 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 1 : huile sur panneau
SOUS LES FEUILLES 1 : huile sur panneau

SOUS LES FEUILLES 1

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